Apprendre l’anglais

21 Avr 2020

De nos jours, les enfants se familiarisent avec l’anglais dès l’entrée à l’école, et peuvent, si les conditions ont été propices, arriver au collège avec un socle de connaissances, certes basique, mais qui leur permet d’être déjà à l’aise avec cette langue.

Les chansons, les films, les séries, les réseaux sociaux, les jeux vidéo en réseau…sont autant de biais qui peuvent les stimuler et leur permettre d’acquérir un bon niveau une fois collégiens puis lycéens.

Oui, mais. Quid de ceux qui ne sont pas de cette génération ? Ou bien de ceux qui n’y ont pas porté intérêt « à l’époque » et se retrouvent à postuler pour un job qui requiert un anglais fluide ? Ou bien tout simplement, comment faire lorsqu’on voudrait bien voyager en dehors de nos frontières et communiquer ? Ou bien encore lorsqu’on souhaiterait, comme certains se mettent à la peinture sur le tard, savourer enfin Shakespeare dans le texte ?

Ces profils-là ont en commun la motivation et un objectif, qu’il soit professionnel ou de loisirs. Et c’est, quel que soit l’âge ou le niveau de connaissances, un atout.

La motivation, un objectif et de la méthode : les trois atouts pour l’apprentissage de l’anglais

Lorsqu’on a l’ambition d’intégrer une école anglophone, ou à l’approche du premier contrat, ou bien encore à l’aube d’une reconversion professionnelle, savoir parler anglais peut être décisif pour enclencher sa carrière sur le job de rêve. 

Dans ce cas, il est fréquent qu’on ne dispose que d’un temps très limité pour faire ses preuves et donc combler ses lacunes. Même si cette situation peut être quelque peu stressante, les apprenants adultes, souvent dotés de solides objectifs, pourront se révéler meilleurs apprenants qu’ils ne l’ont été durant leur scolarité !

Apprendre l’anglais peut relever aussi d’une envie plutôt que d’un besoin. Lorsque les enfants ont grandi et que l’on récupère du temps pour soi, lorsqu’une fois à la retraite on se prend à vouloir réaliser tout ce qu’on n’a pas pu faire « avant », l’apprentissage d’une langue étrangère se meut alors en loisir, l’objectif étant le plaisir.

Une fois la motivation trouvée, nous allons voir que les méthodes pour apprendre l’anglais sont nombreuses ! Aucune n’est meilleure qu’une autre. En revanche, pour avoir le vocabulaire le plus large, l’accent le plus précis, et l’oreille la plus affutée pour comprendre un Londonien, un Texan, un Australien tout autant qu’un Italien ou un Coréen parlant anglais, vous aurez tout à gagner à additionner les méthodes !

Parmi toutes ces méthodes, nous ferons bien entendu un focus spécial sur celles qui vous aideront à mémoriser le vocabulaire et les verbes irréguliers par exemple.

Vous mettrez ainsi à mal l’idée qui veut que les Français ont autant de mal à apprendre les langues… D’ailleurs, d’où vient cette croyance ?

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Les Français et l’apprentissage de l’anglais

Dans un article publié le 1er septembre 2019, Télérama explore les raisons de ce retard des petits Français par rapport à leurs camarades européens. Il s’avère, malgré tout, que nous sommes en progrès ! 

Mais notre retard provient de deux facteurs essentiels : tout d’abord du fait que la France est un des derniers pays européens à avoir instauré l’apprentissage des langues étrangères dès les petites classes.

En effet, les pays de l’Europe du Nord et de l’Est (Norvège, Suède, Islande, Pologne, Hongrie…) s’y sont mis dès les années 1960 et 1970, tandis que la France n’a franchi le pas qu’en 2002, estimant jusqu’alors qu’il ne fallait pas embrouiller les jeunes cerveaux avec l’apprentissage d’une deuxième langue alors qu’ils devaient déjà intégrer la langue de la République. 

Désormais, il reste à donner aux enseignants le socle nécessaire de connaissances, car ils ne sont que 10 à 15% à avoir suivi une filière en langues vivantes. 

Le deuxième facteur essentiel concerne l’oral : les jeunes Français font face à une véritable angoisse de l’erreur et d’être rabroués par le professeur devant le reste de la classe. En résulte une faible participation, alors que celle-ci est, forcément, l’élément à chérir pour favoriser la progression. 

Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO) recommande en ce sens dans un rapport d’avril 2019 que soit reconnu un « droit à l’erreur » et invite les enseignants à « dédramatiser les hésitations » car, pour les sciences cognitives, « l’erreur constitue l’un des piliers fondamentaux de l’apprentissage ». 

Travail en îlot, classe accompagnée, tablettes tactiles, professeur se baladant parmi ses élèves plutôt que restant dans la posture du professeur sur son estrade…sont autant de voies pédagogiques expérimentées par la nouvelle génération de professeurs pour que le risque d’erreur ne soit plus un frein à l’expression orale de leurs élèves.

cours interactif pour apprendre l'anglais

Mais au fait, pourquoi une telle insistance avec l’anglais plutôt qu’avec une autre langue ?

En effet, l’anglais n’est « que » la troisième langue la plus parlée au monde, après le mandarin et l’espagnol. Mais la langue anglaise, dont l’usage s’est développé à travers le monde avec l’essor de l’Empire britannique et ses colonies, a ensuite bénéficié de l’essor économique et culturel de cet Empire à travers le monde, pour monter en grade. De nos jours, elle reste la langue du monde de l’entreprise, de la finance, du tourisme mais également du cinéma !

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Les grandes étapes pour apprendre l’anglais

Etre motivé ! L’élément moteur pour apprendre l’anglais

C’est logique : tout comme pour arrêter de fumer, se mettre au sport, passer son permis…chaque action nécessitant une discipline et du temps disponible est toujours plus simple à mettre en œuvre lorsqu’on lui donne un sens !

Peu importe le contenu de cette motivation (améliorer sa moyenne, postuler à un emploi à l’étranger, accéder à un second cycle d’études dans un pays anglophone, faire un voyage au long cours…) et peu importe son âge : la motivation est LE point d’entrée pour l’apprentissage de l’anglais.

Se fixer un objectif pour son apprentissage de l’anglais

Corollaire de la motivation, la fixation d’un objectif sera efficace à plusieurs points de vue.

Vous allez déterminer cet objectif grâce à plusieurs facteurs : 

  • le temps qui vous est imparti (d’aujourd’hui à la date de votre entretien, votre examen, votre voyage…), 
  • le temps disponible que vous pouvez accorder à l’apprentissage de l’anglais, 
  • votre niveau de départ (grand débutant, à l’aise à l’oral mais peu à l’écrit, « rouillé »…),
  • et le niveau d’arrivée souhaité.

Il convient que cet objectif soit réalisable : se fixer l’objectif d’être bilingue en deux mois en partant d’un niveau grand débutant peut rapidement prendre la forme d’une insatisfaction voire de dépréciation (« Je n’y arriverai jamais ! »). Et pour cause, il y a dans cette ambition louable un tel travail à mettre en œuvre qu’il peut en résulter plus de frustration que de victoire…

Faire preuve de méthode et/ou utiliser des méthodes pour apprendre l’anglais

La Méthode Martinez, outre les outils qu’elle fournit pour mémoriser des listes de vocabulaire, des verbes irréguliers…vous permet de structurer votre travail en amont et de mesurer votre progression en vous proposant de mettre en place des indicateurs sur chacun des pans de votre apprentissage de la langue anglaise. En produisant un travail organisé, votre progression vous apparaîtra de manière beaucoup plus claire, et votre (auto)satisfaction sera grandissante !

L’idée est d’être dans un apprentissage positif, stimulant et concret tout au long de votre expérience avec l’anglais. Cette idée est l’axe central de la Méthode Martinez et il est à noter qu’elle est tout particulièrement réjouissante pour la partie d’entre vous qui aurait, ou aurait eu, une scolarité en bute avec la récurrence des devoirs, leçons et autres calendriers d’examens ! 

De la même manière, lorsqu’on a quitté le cadre de l’école depuis un certain temps, avoir des rails pour se remettre dans une « discipline » de travail, pouvoir mettre à profit des techniques afin de ne pas perdre de temps avec le superflu et, tout au contraire, mettre à profit son temps de concentration pour apprendre de manière optimum est réellement précieux !

Apprendre l’anglais pour quoi ?

Mais oui au fait… Je veux apprendre l’anglais pour faire du tourisme ? Pour intégrer une équipe de commerciaux dans une entreprise internationale ? Je dois passer un test pour faire un cursus dans une école d’art anglaise ?… 

Qu’est-ce que cette information a de crucial ? Eh bien, la nature du vocabulaire dont vous allez avoir besoin dans votre apprentissage va pouvoir être extrêmement différente selon le contexte dans lequel vous allez avoir recours à l’anglais.

Prenons l’exemple suivant : vous souhaitez apprendre l’anglais pour voyager dans des pays anglophones.

Allez-vous randonner ? Vous pourriez avoir besoin de vocabulaire de la nature, des sentiers, des balisages, collines, dénivelés, gîtes, secours, météo…  

Allez-vous découvrir des musées ? Dans ce cas, le vocabulaire des horaires d’ouverture, tarifs, visites guidées… pourrait vous être utile.

Vous allez sûrement prendre des transports en commun et acheter vos billets ? Le vocabulaire des fiches horaires, trains, métros, stations, arrêts, des chiffres et de l’argent…est dans ce cas précieux !

Vous comptez faire des activités sportives, nautiques ? Le vocabulaire des équipements techniques, de l’accessibilité en fonction du niveau, des consignes de sécurité…sera un plus.

Pensez-vous dormir chez l’habitant ? Un peu de vocabulaire conversationnel, de vocabulaire de la literie, du petit déjeuner, de l’hygiène…pourront vous sortir de situations du quotidien avec talent !

Une fois que vous aurez défini vos besoins en vocabulaire, un ensemble de méthodes pour les mémoriser s’avérera fort utile.

Améliorer sa compréhension orale de l’anglais

Pour pouvoir être « à l’aise » dans vos échanges avec les anglophones, il ne s’agit pas seulement de maîtriser des listes de vocabulaire, il va s’agir également de pouvoir avoir un anglais « de conversation », et donc être capable de comprendre vos interlocuteurs, en face à face comme par téléphone. Or, l’anglais parlé est rarement « standard » : les accents peuvent varier considérablement selon que vous parlez avec des Londoniens, des Écossais, des Australiens, des New-yorkais ou que vous parliez anglais avec des Italiens, des Hollandais ou des Thaïlandais !

Le cinéma, les séries, les chansons anglophones sont un excellent biais pour se familiariser avec les accents anglais et le Web regorge d’opportunités d’exercer votre oreille. Vous avez tout à gagner à regarder vos programmes préférés en version originale !

Travailler la prononciation et l’accent : my taylor is rich !

La prononciation et l’accent ne doivent pas compter comme part négligeable de votre apprentissage de l’anglais. Ils sont les clés de la qualité (et de la compréhension !) de votre discours par votre interlocuteur. Il vaut parfois mieux faire quelques fautes grammaticales mais placer correctement votre accentuation des syllabes et bien aspirer votre H : cela peut vous éviter bien  des regards étonnés et confus de la part de la personne à laquelle vous vous adressez, voire même quelques quiproquos… « Are you hungry » ou « are you angry » ? (Avez-vous faim ou êtes-vous en colère ?)

Se perfectionner en apprenant la grammaire anglaise

Dès lors que vous commencerez à maîtriser des listes de vocabulaire, un peu de verbes et de conjugaison, le besoin d’apprendre la grammaire anglaise se fera plus pressant. Comment comparer deux choses ? Donner des indications de lieu ? Utiliser les déterminants ? Exprimer des quantités ?… Sans parler des voix passives, interrogatives, négatives, des pronoms possessifs… Votre aisance en anglais va considérablement augmenter dès lors que vous irez vous « frotter » avec les finesses de la grammaire anglaise. Ici encore, vous pourrez démarrer en réalisant des fiches thématiques, et celles-ci auront toutes leur efficacité lorsque vous travaillerez votre compréhension orale, en même temps que votre pratique.

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Comment apprendre l’anglais ?

Il s’agit désormais de mettre en pratique les différents pans vus dans Les grandes étapes pour apprendre l’anglais. Réjouissons-nous : dans notre époque multimédia, les méthodes pour apprendre l’anglais sont multiples, complémentaires, et ludiques !

Apprendre l’anglais avec la méthode Martinez

Pour mémoriser des listes de vocabulaire, les verbes, réguliers comme irréguliers, des formules de politesse, des chiffres aussi… La méthode Martinez va vous permettre d’augmenter vos « capacités de stockage » de toutes ces nouvelles informations de manière ludique et incroyablement efficace. Si vous n’êtes pas encore familier avec la méthode des associations ou avec celle du Palais mental, c’est l’occasion rêvée de découvrir que vous avez potentiellement la mémoire d’un athlète de haut niveau. Pour cela, vous n’avez besoin que de peu de choses : envie, organisation et répétition. Vous commencez quand ?

 

Apprendre l’anglais avec les séries

Quelle meilleure époque que la nôtre pour développer son oreille à l’anglais sous toutes ses formes avec les séries internationales ? Pour démarrer, regardez-les en version originale sous-titrée en français puis, avec l’exercice, en version originale sous-titrée en anglais avant de sauter dans le grand bain : la version originale sans sous-titres ! 

Si vous voulez vous frotter à des accents rugueux, à tendance Angleterre du Nord, Écosse, Irlande, piochez dans des séries comme Peaky Blinders ou Game of Thrones. How I met your mother ou Friends vous familiariseront avec l’accent américain et vous apporteront un vocabulaire plus léger, actuel. The Crown vous offrira un vocabulaire bien plus académique avec un accent « so british »… Les propositions sont quasi infinies et si vous êtes amateurs de séries, vous ne devriez plus jamais accepter de regarder un épisode en version française !

 

Apprendre l’anglais avec les chansons

De Rihanna à Frank Sinatra, des Rolling Stones à Billie Eilish, nous avons tous chanté des chansons dont nous ne maîtrisions pas les paroles… Pourquoi ne pas se pencher sur ces textes et découvrir leurs richesses (ou être étonné par leurs faiblesses parfois…). Le plus de cette méthode ? Vous allez pouvoir les chanter, donc vous entraîner à la prononciation, sur des rythmes plus ou moins rapides. Vos progrès à l’oral en seront décuplés !

 

Apprendre l’anglais avec les livres

Mais surtout apprendre l’anglais avec les romans : classiques ou plus actuels, les auteurs anglophones sont proposés dans des éditions de poche bilingues (éditions Folio par exemple). Sur la page de gauche, le texte en version originale, sur la page de droite, le texte traduit en français.

Harrap’s propose des collections de romans pour les collégiens et les lycéens, avec des textes revus et adaptés au niveau, un lexique anglais/français et un disque audio pour écouter le texte et se familiariser avec l’accent.

Lettres de Scrabble préconisant de "lire plus" pour apprendre l'anglais

Apprendre l’anglais avec les Moocs

Les Moocs (Massive Open Online Course) sont des cours en ligne qui peuvent être donnés par des professeurs de grande qualité. Généralement, ils abordent une thématique précise (L’anglais dans le monde du travail, Explorer la langue anglaise et sa culture, L’alphabet et les chiffres à l’anglaise…), se choisissent en fonction de son niveau de départ et de ses besoins. Ils peuvent avoir une valeur certifiante, ce qui pourra les rendre intéressants mentionnés dans un CV. 

Le Web regorge de propositions de Moocs. Voici une petite sélection de sites qui en proposent gratuitement :

et ici un article de diplomeo « Apprendre l’anglais : les 5 Moocs indispensables ».

 

Apprendre l’anglais avec les podcasts

Téléchargez votre/vos podcast(s), mettez vos écouteurs pendant votre jogging, le ménage ou le farniente, branchez-le dans votre voiture pour vous accompagner sur vos trajets : le podcast a l’avantage de pouvoir être emporté partout avec vous et de vous plonger dans l’anglais parlé. 

Comme pour les Moocs, il y a pléthore d’offres de podcasts sur le Web, souvent gratuites, pour tous les niveaux, d’un parlé lent avec un vocabulaire simple à un parlé plus « réel » dans un langage soutenu, accent british ou américain au choix !

Voici trois sites qui proposent une sélection de podcasts. Vous retrouverez quelques noms en commun sur ces trois pages, ce qui peut nous amener à penser que leur valeur est intéressante…

Téléphone jouant un podcast pour apprendre l'anglais posé à côté d'un café

 

Apprendre l’anglais à la maison

Nous n’habitons pas tous dans une ville proposant des cours d’anglais, nous n’avons pas tous la possibilité de nous déplacer correctement, et nous n’avons pas tous des horaires coïncidant avec l’offre disponible à côté de chez nous. Bien heureusement, la technologie moderne nous permet de pallier ces aléas et, dès lors que vous pouvez vous connecter à Internet, vous aurez accès à des monts et merveilles pour apprendre l’anglais sans vous déplacer ! Les séries, les chansons, les livres, les Moocs et les podcasts, le tout saupoudré de techniques visant à améliorer votre mémorisation, vont faire de vous un champion de l’anglais.

 

Apprendre l’anglais en séjour linguistique

Le séjour linguistique est la façon la plus classique de s’immerger dans une langue étrangère. Pendant une à plusieurs semaines, en Angleterre, aux États-Unis ou dans tout autre destination anglophone, l’étudiant est accueilli par une famille locale, participe à des cours sur place, et découvre avec un groupe de jeunes gens de son âge la culture du pays. Longtemps réservés aux adolescents, les séjours linguistiques se sont ouverts aux adultes en quête de maîtrise d’un anglais professionnel.

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Apprendre du vocabulaire

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Développer son vocabulaire, notamment vos connaissances étymologiques est une bonne idée si vous vous destinez à des études supérieures scientifiques comme PASS, L.AS. Connaître des préfixes et suffixes seront autant d’indices pour retrouver le sens d’un nouveau mot.