Voici le bilan de ma deuxième compétition de mémorisation, l’Open de Madrid.
Pour cette première édition espagnole, nous étions 18 participants de 8 nationalités différentes.
Comment j’ai travaillé ma mémoire ?
Pour cette deuxième compétition, je me suis bien mieux préparé que pour le championnat de mémorisation de Londres (voir article).
J’ai ainsi commencé l’entraînement le 22 septembre, jusqu’au 17 octobre, avec au total 12 séances de travail de 2h à 3h30 chacune, soit environ 40 heures d’entraînement.
Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’à Londres, j’ai travaillé sur deux axes : l’endurance et puis surtout m’entraîner à toutes les épreuves.
1. Le travail de l’endurance
Comme tout sport, les championnats de mémorisation demandent de l’endurance. C’était ma plus grande découverte lors des 2 jours de mémorisation à Londres.
Pour travailler mon endurance, j’ai suivi le conseil de Milan qui a gagné la compétition de Londres : faire toutes les épreuves du championnat le plus rapidement possible.
Ainsi lors de mes entraînements j’enchaînais les dix épreuves, ce qui me prenait en moyenne 3 heures.
2. Entraîner sa mémoire dans chaque épreuve
Lors du premier championnat, j’avais fait l’impasse sur de nombreuses épreuves. À Madrid je me suis entrainé dans quasiment toutes les disciplines.
J’ai fait seulement une impasse : l’épreuve de la liste des mots. Le logiciel que j’utilise pour m’entraîner ne donnait que des listes de mots en anglais. Et, bêtement, je me suis dit que c’était inutile de s’entraîner avec des mots étrangers.
Le jour de la compétition
Au planning de la journée du 18 octobre : 10 épreuves, de 9h à 18h.
Avec les 17 autres compétiteurs, nous nous sommes retrouvés à l’université Cardenal Cisneros de Madrid dans une grande salle où nous avons enchaîné les épreuves.
J’ai retrouvé certains participants de Londres ainsi que deux compétiteurs allemands (qui méritent d’être cités), Anne et Tobias, respectivement 14 ans et 10 ans. Ces deux jeunes Allemands m’ont impressionné par leur performance. À leur âge, connaître ce genre de techniques est clairement un plus.
Je suis plutôt satisfait de mon parcours car j’ai notamment battu trois records français :
- J’ai mémorisé 120 nombres en 15 minutes, ancien record 110.
- J’ai mémorisé 148 images abstraites en 15 minutes, ancien record 130.
- J’ai mémorisé 14 prénoms / noms en 5 minutes, ancien record 11.
J’ai été 12e sur 18 participants au classement, ce qui me propulse n°2 français au classement mondial.
Je nourris un petit regret pour la dernière épreuve, “Speed card” dans laquelle il faut mémoriser un jeu de 52 cartes le plus rapidement possible. Lors de mon 2e essai, j’ai mémorisé mes 52 cartes en 2min45s.
Mais lors de la restitution, j’ai inversé les deux dernières cartes, ce qui m’a fait perdre 2 places au classement et le titre de 1er français…
Mais cette erreur va me permettre d’encore plus travailler pour la prochaine compétition !
Bilan de la compétition
Cette 2e expérience des championnats de mémorisation m’a enseigné de nombreuses choses :
- Au niveau de l’endurance, j’ai réussi à enchaîner les épreuves avec beaucoup plus de facilité que lors du championnat de Londres. Cependant j’ai clairement vu que je pouvais encore faire des progrès…
- En plus de l’endurance, je vais devoir travailler ma technique sur certaines épreuves. Comme dans tout sport, c’est bien d’avoir de l’endurance, mais il faut aussi avoir les bons gestes techniques pour progresser.
- Je souhaite continuer la compétition, car c’est un très bon levier de motivation. Cela me permet de progresser. Prochain rendez-vous à Rome le 21 mars 2015.
- Je vais laisser un peu de côté les entraînements pour les championnats jusqu’à janvier 2015. En attendant, je vais me lancer de nouveaux défis mémoire plus utiles pour le quotidien :D.
Je vous tiens au courant très rapidement. Merci de m’avoir lu !