La mémoire immédiate : le Graal pour aller vite
Je suis sûr que vous aussi vous avez regardé 5 ou 6 fois votre ticket de train pour retrouver votre numéro de rame et votre place dans un train ? Et bien c’est en travaillant votre mémoire immédiate que vous pourrez vous souvenir de ces petites choses très utiles.
Notre mémoire nous est vitale, elle permet de nous rappeler ce qui est agréable ou désagréable, apaisant ou révoltant, sûr ou dangereux, etc. Sans elle, il nous est tout simplement impossible d’organiser notre vie, de la mener comme nous le souhaitons, de lui donner une direction… Le médecin chirurgien et neurobiologiste Henri Laborit (1914 – 1995) allait jusqu’à écrire que “l’être vivant est une mémoire qui agit”.
Il nous est déjà tous arrivé, de temps à autre, d’oublier le nom d’une personne qui vient de se présenter ou de ne plus savoir ce que l’on est venu chercher dans l’endroit où nous nous sommes rendus. Il s’agit là en vérité d’une faiblesse de notre mémoire immédiate.
- Mais que peuvent cacher ces petits oublis qui, au premier abord, semblent banals ?
- Qu’est-ce que la mémoire immédiate ?
- Quelles sont les causes de son dysfonctionnement ?
- Que faire face à une défaillance de la mémoire immédiate ?
- Peut-on travailler cette capacité pour l’améliorer ?
- Et si oui, comment s’y prendre ?
Voila les questions auxquelles nous allons répondre dans cet article.
Définition et rôle de la mémoire immédiate
La mémoire immédiate, souvent assimilée à la mémoire de travail, fait partie des cinq grands types de mémoire à l’œuvre chez l’être humain. Elle occupe un rôle déterminant dans notre processus d’apprentissage, car elle se trouve au cœur de la mémoire à court terme.
En effet, la mémoire immédiate permet de stocker temporairement des données utiles dans l’instant avant de les manipuler. Elle fonctionne comme un “espace tampon” actif où les informations sont maintenues ponctuellement en mémoire avant d’être potentiellement traitées, stockées ou immédiatement restituées, sans quoi elles seront oubliées.
Cette mémoire se manifeste particulièrement en situation d’apprentissage, de compréhension ou de raisonnement. Ainsi, son bon fonctionnement est primordial pour nous permettre d’aller vite : apprendre vite, comprendre vite et raisonner vite, etc.
On la considère comme notre mémoire de travail, car nous la sollicitons régulièrement dans les activités de notre vie quotidienne, pour :
- rappeler une ou plusieurs informations maintenues temporairement en mémoire. L’exemple le plus courant est celui du rappel d’un numéro de téléphone dans le but de l’utiliser à (très) court terme.
- manipuler (trier, organiser, compter, etc) des données stockées à court terme en vue de produire un résultat immédiat, comme par exemple écouter un cours tout en prenant des notes structurées.
En réalité, ces deux types de tâche de la mémoire immédiate peuvent être quasiment employés simultanément. Par exemple, si on nous demande de traduire une phrase en espagnol, deux étapes vont avoir lieu : la mémorisation temporaire de la phrase en français, puis le traitement de cette phrase pour la traduire en espagnol.
Cette forme de mémoire fait intervenir le cortex associatif, c’est-à-dire l’ensemble des régions cérébrales qui interviennent dans le traitement des informations complexes (la visualisation, la mémoire et le langage).
En neurosciences, la mémoire immédiate se définirait, selon Torkel Klingberg, comme “l’habileté à maintenir les informations actives pour une courte période, basée sur l’activité continuelle neuronale (…)”.
Une fois les informations constituées au niveau de la mémoire à court terme, un réseau de neurones spécifiques au souvenir est créé. Ce phénomène se nomme la “plasticité synaptique” (les synapses correspondent aux points de contacts entre les neurones).
Ainsi, plus un réseau est fréquemment activé, plus la connexion neuronale se renforce et plus le souvenir a des chances de rester longtemps en mémoire.
Les chercheurs en neuropsychologie ont d’ailleurs démontré qu’il existe un transfert continue des informations entre la mémoire de travail et la mémoire à long terme. Ce processus est appelé la consolidation.
Les capacités de la mémoire immédiate
Notre cerveau renferme toujours de nombreux mystères, les avancées en matière de recherche sur la mémoire immédiate sont parfois contradictoires et différemment interprétées par la communauté scientifique. Néanmoins, certaines tendances commencent à s’imposer, même si globalement, la prudence est de rigueur.
La mémoire immédiate correspondrait à notre faculté à garder en tête entre 1 et 9 informations (selon l’individu et les différentes théories), durant un laps de temps très court, estimé par les spécialistes à environ 30 secondes.
Les capacités de cette forme de mémoire sont particulièrement étendues. Elles sont à l’origine de notre aptitude à nous souvenir de ce qu’on a vu, touché, dit, etc. Cette forme de mémoire est également au cœur de notre faculté à manipuler rapidement les données auxquelles nous sommes confrontées quotidiennement.
En effet, elle se trouve à l’origine de notre éveil intellectuel, notre rhétorique, notre esprit de déduction, notre aisance en calcule mental, etc. Elle nous est donc indispensable pour aller vite : gagner du temps dans nos réflexions afin de décider et d’agir rapidement.
Plus les capacités de la mémoire immédiate sont développées chez un individu, mieux il peut raisonner, être créatif, comprendre, analyser, etc. mais aussi, accroître sa productivité en réalisant plusieurs choses en même temps.
La différence entre la mémoire immédiate, la mémoire de travail et la mémoire à long terme
En dehors de leurs spécificités intrinsèques, les différents types de mémoire peuvent être classés en fonction de la durée pendant laquelle elles sont opérationnelles. On distingue ainsi trois catégories temporelles de mémoire :
- la mémoire immédiate qui permet de garder une information en mémoire durant quelques dizaines de seconde
- la mémoire de travail qui permet de retenir une information durant quelques secondes à quelques minutes
- la mémoire à long terme qui stocke les informations pendant une longue durée, voire pour toute la vie
En général, il nous est tous assez facile de différencier la mémoire à long terme des deux autres mémoires temporelles. La mémoire immédiate (ou mémoire à court terme) peut extraire des données stockées dans la mémoire à long terme de façon “automatique” et sans qu’on en soit conscient, alors que la mémoire à long terme va consciemment chercher ces informations.
En revanche, il nous est moins évident de distinguer la mémoire immédiate de la mémoire de travail, synonymes pour certains, à regrouper au sein de la mémoire courte pour d’autres… En réalité deux modèles s’opposent radicalement :
- le modèle “modulaire” de Alan Baddeley et Graham Hitch (1974)
- et le modèle “unitaire” de Nelson Cowan (1995)
Néanmoins, si nous tenons à faire une différence entre la mémoire immédiate et la mémoire de travail, peut-être pourrions-nous la faire sur la base des critères suivants :
- la mémoire immédiate correspondrait à la capacité à retenir des données pendant un temps très limité (moins d’une minute), sans qu’elles ne fassent l’objet de manipulation. Mais lorsque ces informations temporairement stockées sont transformées ou manipulées (même s’il ne s’agit que de changer leur ordre dans une séquence) cela serait l’œuvre de la mémoire de travail.
- la mémoire immédiate pourrait opérer indépendamment de la mémoire à long terme, alors que la mémoire de travail serait fondamentalement liée à la mémoire à long terme.
- les capacités de la mémoire immédiate seraient inextricablement liées aux domaines visuels et verbaux, alors que les capacités de la mémoire de travail seraient plus indépendantes.
- la mémoire immédiate pourrait fonctionner indépendamment de la mémoire de travail alors que l’inverse serait impossible (dans de nombreuses théories, la mémoire à court terme est un sous-système de la mémoire de travail).
Exemple de travail de la mémoire immédiate
Retenez la série de chiffres suivante : 4 – 41 – 33 – 28 – 101
Si quelqu’un énonce verbalement cette série et vous demande de la restituer dans l’ordre, alors vous feriez fonctionner votre mémoire immédiate (aucune manipulation de données, seulement un stockage temporaire). Mais si on vous demande de dire combien il y a de nombres pairs, vous feriez cette fois-ci appel à votre mémoire de travail (une manipulation des informations est nécessaire puisque vous devez éliminer les données non pertinentes).
Il existe cependant des méthodes pour retenir les chiffres et vous permettre d’ancrer cette suite dans votre mémoire (en savoir plus)
Tout savoir sur la perte de la mémoire immédiate
Les pertes de mémoire immédiate peuvent survenir de façon brutale ou progressive, être transitoires ou permanentes, être révélatrices d’une simple fatigue ou d’une grave maladie neurodégénérative (perte progressive de neurones) incurable.
Aujourd’hui, les mémoires défaillantes font l’objet de nombreuses plaintes et demandes de consultation. Cela s’explique :
- d’une part à cause des craintes liées à la maladie d’Alzheimer,
- et d’autre part du fait de nos modes de vie modernes, car notre mémoire à court terme est de plus en plus sollicitée afin d’intégrer dans des temps beaucoup plus courts, bien plus d’informations que nos ancêtres : codes d’accès et mots de passe, réunions et déplacements multiples, emplois du temps compliqués, etc.
La perte de mémoire immédiate peut être provoquée par plusieurs sortes de troubles de la mémoire, également appelés troubles mnésiques ou amnésies :
- l’amnésie antérograde ou syndrome de Korsakoff : le malade ne parvient plus à fixer ses souvenirs et oublie tous les événements à mesure qu’ils se présentent à lui. Il s’agit d’une amnésie qui concerne uniquement des faits récents, le souvenir des faits anciens est conservé.
- l’amnésie rétrograde : le patient oublie les souvenirs constitués avant le début de sa maladie.
- l’amnésie lacunaire correspond à une perte de mémoire concernant une certaine période, d’une durée plus ou moins étendue.
- l’ictus amnésique est une perte de mémoire isolée antérograde généralement constatée chez des personnes âgées de 50 à 70 ans, sans signes prémonitoires, ni cause déclenchante apparente. Ce type de trouble dure quelques heures et ne laisse comme séquelle qu’une amnésie lacunaire couvrant la période concernée. Le sujet est dans l’incapacité de se souvenir de ce qu’il vient de faire : il pose les mêmes questions et répète les mêmes choses, sans arrêt. En revanche, ses capacités intellectuelles sont conservées (il se rappelle notamment de son âge et de son identité). Il s’agit en général d’un incident bénin et sans cause particulière.
- l’amnésie globale concerne les faits anciens et récents, elle s’observe dans les cas de démences.
Mémoire immédiate et maladie d’Alzheimer
La mémoire immédiate du patient est également atteinte, ce qui a une incidence négative sur son quotidien. Il doit réaliser de plus grands efforts pour se concentrer, s’organiser et réaliser plusieurs tâches en même temps.
Progressivement, les troubles s’aggravent et concernent également le langage et l’environnement du malade (il se perd dans son quartier ou dans sa maison). À son stade très avancé, la maladie déclenche une perte totale d’autonomie.
Les causes d’une mauvaise mémoire immédiate
Le processus de mémorisation suit un cheminement en trois étapes :
- l’encodage,
- le stockage
- et le rappel.
Concernant la mémoire immédiate, c’est principalement au niveau de la phase d’encodage que le bât blesse. Cette étape consiste à enregistrer de nouvelles informations en provenance de nos sens.
Il existe plusieurs causes pouvant conduire à une mauvaise mémoire immédiate.
D’abord, les causes liées à notre manque d’activité intellectuelle, notamment lorsque nous nous reposons systématiquement sur des outils informatiques, calculettes et autres applications de productivité. Notre mémoire immédiate est un muscle comme un autre qu’il est important de régulièrement solliciter afin de l’entretenir.
Ensuite, les causes en rapport avec notre hygiène de vie et nos états émotionnels :
- la consommation de certaines drogues, d’alcool ou de tabac
- la prise de certains médicaments (somnifères, antidépresseurs, anxiolytiques, myorelaxants ou même les antihistaminiques contre les allergies)
- certaines carences alimentaires (notamment en vitamine B1 ou B12)
- la fatigue et/ou le manque de sommeil
- le stress et/ou la dépression
- les événements traumatisants
Enfin, il y a les causes maladives, telles que :
- une tumeur cérébrale
- des infections du cerveau ou des méninges
- une pathologie psychiatrique
- une encéphalite
- un traumatisme crânien (peut endommager le cerveau et provoquer des pertes de mémoire)
- les accidents vasculaires cérébraux (AVC, de type hémorragie ou privation d’oxygène dans une partie du cerveau)
- intervention chirurgicale importante
- et bien sûr, la maladie d’Alzheimer et les démences apparentées, comme la démence à corps de Lewy et les démences vasculaires
Des pertes de mémoire peuvent arriver de manière occasionnelle à tout le monde, surtout en cas de fatigue et de stress. Il est bien connu que ces états peuvent entraîner une baisse de la concentration et des trous de mémoire. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter dès le moindre oubli. Par ailleurs, la mémoire immédiate est moins fiable à mesure que l’on prend de l’âge et cela fait aussi partie du processus normal du vieillissement.
Les conséquences d’une perte de mémoire immédiate
Une personne qui souffre de perte de mémoire immédiate oublie les événements vécus au fur et à mesure qu’ils surviennent.
Le cas de Framboise, 31 ans, est évocateur. La jeune femme ne retient pas tout ce qui peut être dit dans l’instant. Par exemple, dans sa vie professionnelle, en réunion dit-elle : “on peut décider d’une chose que j’oublie tout de suite après” ou “il m’arrive aussi de mal noter une adresse e-mail”.
Il est important de ne pas négliger les pertes de mémoire immédiate, surtout si elles sont régulières et si elles s’intensifient.
D’abord, parce qu’elles peuvent révéler l’apparition d’une maladie grave (comme la maladie d’Alzheimer). Mais aussi parce que ces oublis ont des conséquences néfastes sur les activités de la vie quotidienne et peuvent même être à l’origine d’accidents, notamment en mettant la vie des membres de sa famille en danger (oublier d’éteindre la cuisinière, laisser son bébé sans surveillance dans son bain, ou oublier des informations importantes en cas d’urgence, etc.).
Lorsque cela se produit trop fréquemment, il est fortement recommandé de voir un médecin. Par ailleurs, si une personne de votre entourage présente ce type de trouble sans s’en rendre compte ou sans s’en inquiéter, il est aussi important de l’amener à consulter.
Les remèdes pour améliorer sa mémoire immédiate
Les solutions dépendent bien évidemment de l’ampleur et de la cause du mauvais fonctionnement de la mémoire immédiate.
Si les troubles sont importants, la première étape consiste à passer une évaluation médicale afin de déterminer le remède le mieux adapté. Par exemple, lorsque les pertes de mémoire sont liées :
- à la prise de drogues ou de médicaments, un sevrage pourra être nécessaire (désintoxication, changement de molécule ou réajustement de doses)
- à un état de dépression, une prise en charge psychologique et/ou pharmacologique sera nécessaire
- à un traumatisme crânien ou un AVC, une rééducation pourra permettre d’atténuer les symptômes ou de réapprendre les tâches qui ont été “oubliées”
En revanche, si les troubles sont bénins et passagers, ou si vous souhaitez simplement améliorer les performances de votre mémoire immédiate, il existe pour cela des méthodes et des exercices efficaces qui produisent des résultats très intéressants.
Présentation de l’empan mnésique
L’empan mnésique est constitué de l’ensemble des informations pouvant être stockées par la mémoire à court terme. Cette mémorisation immédiate est limitée. En effet, elle n’est possible que pour un nombre restreint d’éléments indépendants.
La valeur de l’empan mnésique est différente selon l’individu et la nature des données, qu’il s’agisse de mots, de chiffres, d’images (graphismes) ou de repérage dans l’espace, etc.
Dans son article Le nombre magique sept, plus ou moins deux : quelques limites à nos capacités de traitement de l’information, George Armitage Miller (1956) soutient que le nombre d’items pouvant être stocké dans la mémoire de travail d’un humain moyen est de 7 plus ou moins 2 (= 7 ± 2).
Calculer son empan mnésique
L’empan mnésique d’un individu peut être calculé en fonction du nombre d’items (ou plus exactement du nombre de groupements de données) qu’il est capable de retenir à court terme après avoir pris connaissance d’une série d’informations (série d’items). C’est notamment ce que propose cette vidéo qui nous invite à tester notre empan mnésique à l’aide d’un exercice simple d’environ 1 minute.
Pour vous aider à compléter cette démarche, le groupement associatif GAPPESM a mis en ligne cette série de tests permettant d’évaluer votre empan mnésique aux moyens de plusieurs exercices où les enfants sont également invités à participer.
Les causes d’une mauvaise mémoire immédiate
Notre mémoire immédiate n’est pas figée, elle peut varier et évoluer en fonction des personnes et de l’usage qu’ils en font. Tout comme les autres types de mémoire à l’œuvre chez les êtres humain, elle peut être améliorée à l’aide de techniques inspirées des méthodes utilisées par les athlètes de mémoire.
À ce jour, aucun produit miracle susceptible d’augmenter les performances de la mémoire existe. En revanche, certains exercices pouvant prendre la forme de jeux permettent d’entretenir et d’améliorer votre mémoire immédiate.
Quelques idées d’exercices au quotidien
Une première technique consiste à solliciter régulièrement les facultés d’association et d’analyse de votre mémoire immédiate.
Pour cela, vous pouvez par exemple vous exercer quotidiennement à détailler ou analyser les informations qui vous parviennent :
- en vous amusant à faire des jeux de mots avec les nouveaux mots (ou noms) que vous rencontrez
- en vous retenant une trentaine de seconde (voire plus) avant de noter dans votre agenda une nouvelle tâche ou un rendez-vous à venir
- en s’exerçant à faire une dictée dont les dictions sont de plus en plus longues
- en détaillant une fois par jour un événement marquant de votre journée dans votre journal quelques instants après l’avoir vécu
L’exercice du répertoire téléphonique
Vous pouvez également vous exercer à augmenter progressivement la quantité d’informations pouvant être retenue par votre mémoire immédiate, autrement dit votre empan mnésique. Cette capacité varie en fonction des personnes et de la complexité des informations à retenir.
L’entraînement part du principe selon lequel l’empan des chiffres est égal à 7 + 2. Ainsi, les numéros de téléphone se prêtent idéalement à l’exercice, car constitués de 10 chiffres (dont les 2 premiers sont souvent très facilement mémorisables).
Le jeu consiste à choisir une lettre au hasard et à se rendre dans le répertoire de son téléphone pour tenter de retenir le numéro de l’un de vos contacts (dont le nom commence par la lettre choisie). Donnez-vous 10 secondes (et pas une de plus) pour visualiser le numéro en question. Puis, sortez de votre répertoire. 30 secondes plus tard, à l’aide d’un crayon et d’une feuille de papier, écrivez dans l’ordre les chiffres que vous êtes parvenus à retenir. Vérifiez ensuite si vous avez correctement noté le numéro en consultant une nouvelle fois votre téléphone.
Une astuce directement inspirée de ma méthode du SAC consiste à regrouper les chiffres (par nombre de 2 ou de 4 chiffres par exemple) et de leur attribuer une association qui a un sens pour vous (la date de naissance d’un proche, le numéro de rue ou le code postal d’une adresse connue, etc.). En utilisant cette technique, vous arriverez à augmenter progressivement le nombre de numéro de téléphone à retenir, sans compter qu’à force de vous entraîner vous commencerez à mieux connaître l’ensemble de votre répertoire…
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